Etat de l’Orissa
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Tirages photographiques Noir et Blanc sur papier Népalais sensibilisé de Jean-Luc Debève.
Texte d’Aline Cohen
Elles, tout particulièrement, arborent de magnifiques parures : multiples boucles d’oreilles, pinces à cheveux, colliers de fines perles par centaines... Oui, oui, par centaines ! Car ceux-ci leurs servent à cacher la poitrine et le ventre. Enfin, aujourd’hui c’est ainsi, car il y a encore quelques années, elles n’étaient guère pudiques et laissaient apparaître leur poitrine... Elles portent au cou plusieurs colliers en métal argenté. Pour tout vêtement, encore maintenant, elles calent dans une lanière de tissu ou de perles fixée autour du bassin une étroite bande de tissu tissé (par leurs soins). Celle-ci, n’excède pas 20 cm de large... Elles marchent nus pieds, bien sur. Commes toutes les femmes des tribus elles les soignent avec des écorces de Neem, un arbre réputé pour ses vertues médicales qui adoucit et soigne la plante des pieds. (J’expèrimente d’ailleurs en ce moment le pouvoir de ce soin ayurvèdique contre les mycoses). Certaines, posent des calottes tissées à même la tête, ce qui permet en inter calant un tissu légèrement rembourré d’agripper mieux et de maintenir bien placé le panier porté en équilibre. Ces calottes ou petits bonnets, j’en ai vu de magnifiques, réalisés avec de minuscules perles fines blanches semblables à de la nacre. D’une grande élègance. Parfois, dessous, elles enroulent leurs longs cheveux luisants en boule, en une sorte de chignon mis d’un côté, donnant à la coiffure cette forme asymétrique moderne et dégagé de l’autre côté de la nuque. Certaines rajoutent en parrure, une multitude de pinces dans les cheveux dont les designs géomètriques sont autant de bijoux contemporains.
Texte d’Aline Cohen